Le maître d’oeuvre, hyper-responsable
La jurisprudence se montre souvent assez sévère pour le maître d’oeuvre, chargé d’endosser toutes sortes de responsabilités aux diverses phases d’un marché de travaux.
" Quel jeune étudiant se lancerait dans le métier si on lui exposait dès le début de son parcours scolaire les responsabilités qu’il engage ? " L’hyper-responsabilité des maîtres d’oeuvre est un sujet sensible.
Dès la phase conception, le maître d'oeuve joue gros : « Il a une obligation de conseil. Il doit veiller à la prise en compte des contraintes administratives, mais aussi vérifier la faisabilité du projet aux plans technique et financier ». Pas question en effet de concevoir un projet dont le devis serait hors de portée des capacités financières du client. Quant aux enjeux techniques, la jurisprudence en a une lecture extensive. Et l’expert de citer le cas de ce maître d’oeuvre tenu pour responsable de ne pas avoir anticipé la tenue d’un ouvrage à des charges lourdes alors même que le maître d’ouvrage (client) ne l’avait pas averti de l’usage qu’il comptait faire de celui-ci. « Il aurait dû s’enquérir de l’usage du bâtiment.
En résumé : faire appel à un Maître d'Oeuvre, c'est comme la garantie Darty. Vous êtes couverts quoi qu'il arrive. Tout est pris en charge et sous la responsabilité du maître d'oeuvre.
Choisir un maître d'oeuvre, c'est opter pour la sérénité, l'assurance et la garantie.
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